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CHANGER LES CHOSES…

SPIDERS

CHANGERLESCHOSES


C’est un rêve qu’on fait tous, quand on a la vingtaine…
Horrifiés de compter les vilains croque-mitaines,
Avec une belle ardeur, on voudrait jeter bas,
Nos ennemis les rois, dont les joyeux ébats
Garantissent de l’audience aux JT du 20 heures
Et de la pub juteuse quand le commentateur
Retourne dans son monde, en laissant les prompteurs…

Les années vont passer et nos rêves de dompteurs
En vain vont épuiser nos neurones occupés
Si bien qu’ils continuent, dans les milieux huppés,

Calmement à règner sur les masses grenouillantes…
Horriblement bien fait pour les hommes qui le font,
On comprend un peu tard que notre monde, au fond,
Se résume au reflet de notre masse grouillante,
Et, donc, pour le changer, il nous faudrait d’abord
Sortir l’humanité des travers qu’on abhorre !

J’AI LE BOURDON…

CHANGERLESCHOSES1


Ce sont des mots, tout ça, allez-vous me lancer !
Habitué au verbiage, je peux bien m’élancer
Avec un enthousiasme, que rien ne peut user,
Ni le silence profond, ni les questions rusées…
Guider l’humanité vers une voie nouvelle,
En voilà une idée ! Tournez la manivelle !
Rien de moins poussiéreux que ce rêve lancinant…

Les ossements jaunis des auteurs éminents
En garantiraient-ils la perte de mon temps,
Sans hésiter, je fonce et j’en suis même content !

Comment ? La présomption ne va pas m’étouffer ?
Hors de cette mission — qui peut bien me bouffer –
On aura bien du mal à me donner un sens…
Sors de mon crâne, Satan ! Tu remplis mon essence
Et qui te sait fort gré d’agiter mes neurones
Sous les cieux parcourus par le survol des drones ?

BROOME STREET

CHANGERLESCHOSES2


C’est l’humain, le problème, pas le monde qu’il a fait !
Hanté par mes années d’erreurs où je piaffais,
Agrippant le bocal, sans voir son contenu,
Nous pouvons dire qu’au fond, je l’ai bien soutenu,
Garant du mauvais jeu, dont nous sommes les bons pions,
Et de ces vaines bêtises, j’étais bien le champion !
Revenir en arrière ne nous servira pas…

Les autres referont les mêmes mauvais pas
Et nous nous suivons bien, comme une procession,
Stupides automates réunis en sessions !

Changer l’humain, d’accord, mais l’enfant appartient,
Horripilant ou sage, à son père, à sa mère,
On peut dire, à l’État, aux religieux amers,
Sevrés des grands pouvoirs qui faisaient leur soutien,
Et qui rêvent à voix haute de prendre leur revanche,
Si l’on peut chanter ça, à la messe du dimanche…

UNE ROSE

CHANGERLESCHOSES3


Comment donc opérer le renouveau humain,
Hacher les liens immondes qui nous tiennent à deux mains,
Attachant nos pensées aux paradis perdus,
Nourrissant nos neurones de délires éperdus,
Gavant tous nos espoirs de grandeur financière
En nous faisant chérir les garanties foncières,
Remercier les tiroirs quand ils contiennent l’argent,

Le bon or, les bijoux, qui font rêver les gens,
Et donnent un bel éclat à notre teint précieux,
Si beau qu’on en oublie qui a forgé l’essieu,

Ce forgeron obscur, dont la femme est caissière,
Habitant Dieu sait où, au pays des sorcières…
Où en étais-je resté ? La tâche est si ardue,
Si impossible, en fait, que je me suis perdu,
En chemin, et voilà qu’on arrive à la fin,
Si c’est pas malheureux d’autant faire le Raffin !

Acrostiches à foison…

Des vers par milliers, alexandrins pour la plupart, qui forment des centaines d’acrostiches… Toute une vie à jouer avec des mots ! À lire en ligne…

Images à profusion…

Tant que j’aurai des yeux pour voir, je pourrai vous montrer les réalités qu’ils ont vécues… Dorés, en relief, flous ou plus nets que la vraie vie, il y en a pour tous les goûts !