Merci, précieux ministre, sa majesté Sacron !
Épatant, ton bon mot sur le costard… marron !
Pardi, comme la couleur de tes jolis étrons,
Rondelets, généreux, et toujours fanfarons…
Il en faut de l’argent pour se croire un fleuron,
Si bien que l’on s’honore, même de tes coups d’éperon !
LA ROUTE TOURNE
Merci pour la franchise de ton mépris, baron !
Écœurés, nous le sommes, de toi et tes larrons…
Pourtant, tu continues à bomber le plastron,
Ricanant de la plèbe, des vilains tâcherons…
Ils pourraient se briser, tes précieux macarons,
Sous les coups de battoir de furieux forgerons…
TULIPES
Bien sûr qu’il est fini, et j’attrape le goulot !
On a du mal à croire qu’il faut être un saoulot,
Un peu, pour supporter, avec son ciboulot,
L’humour niais du lourdaud qui agite son rouleau…
On aimerait pouvoir le projeter à l’eau,
Tandis qu’il reste là, à distraire les ballots…
DENTS DE LION
Si l’on pouvait stopper tous les gros mégalos,
Avachis et mâchant d’éternels chamallows,
Le monde serait peuplé de jolis bungalows,
Avec des gens dedans, bronzés ou bien palots…
Un monde sans bolides qui doublent, au galop,
Des mers sans bateaux tueurs de thons, de cachalots,
Si bien que l’on y va, tranquilles, en pédalos…