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Des vers et des images…

DES AMOURS DE COCCINELLES

Des images et des maux…

Ils ne me croiront pas et c’est tant pis pour eux !
Nous ferons notre deuil de leurs neurones peureux.
Caressant l’illusion de leur savoir heureux,
Rien ne les fera plus fuir leurs châteaux poreux.
On dirait qu’à plaisir leurs messies onéreux
Y déposent des énigmes aux relents poussiéreux
Adaptées aux délires qui les rendent généreux…
Balivernes sacrées bernant les miséreux,
Les siècles ont passé, comme des cancéreux,
Et ils sont toujours là, le teint cadavéreux,
Silhouettes moribondes, et Saint-Esprit véreux…


DÉLICATES PENSÉES

Des images et des maux…

Il est si élastique, notre psychisme humain…
Nous pouvons le mener sur les mauvais chemins
Car il reste à jamais un esprit de gamin,
Reniflant la magie dans les vieux parchemins,
Offrant son odorat aux plus virtuels jasmins,
Y laissant ses espoirs de joyeux lendemains…
Avec désinvolture, il fait son examen,
Balayant d’un revers du bras ou de la main,
Les pires contradictions qui lui viennent des Romains,
Et il jouit du mépris qu’il réserve au commun,
Si semblable aux Ritals, aux Arabes, aux Roumains…

FLEUR JAUNE

Des images et des maux…

Il ne m’en faut pas plus pour partir au combat,
Nouant mes vers puissants comme de noirs mambas,
Crachant leur venin vers les émissions-débats,
Rimant de tous leurs crocs contre le vil tabac
Ou les adorateurs du Très-haut ici-bas…
Yétis, mes frères et sœurs, d’ici ou de là-bas,
Apportez donc au monde votre infernal sabbat,
Balayez l’ordre mou de leurs luxueux grabats,
Laissant bien voir l’endroit où toujours blesse le bât,
Et sur les ruines fumantes de leurs vils mastabas,
Souriront nos espoirs au doux son des tubas…

DENTS DE LION

Des images et des maux…

Il est trop tard, hélas, pour qu’ici je m’arrête,
Ni pour que se reposent mes touches indiscrètes.
Calmez-vous, mes dix doigts, et fermez-vous, mirettes !
Regardez ! Il est tard et Morphée, en charrette,
Ose un coup d’œil rapide vers mon obscure chambrette…
Y suis-je en pyjama ? Où sont donc mes barrettes ?
Avec dégoût, je jette le fond de vinaigrette,
Bercé du doux désir de voir les majorettes
Lamentablement belles devant la supérette,
Et ce vil gaspillage, le kid de Nazareth
Se fera un plaisir de faire qu’on le regrette…

Acrostiches à foison…

Des vers par milliers, alexandrins pour la plupart, qui forment des centaines d’acrostiches… Toute une vie à jouer avec des mots ! À lire en ligne…

Images à profusion…

Tant que j’aurai des yeux pour voir, je pourrai vous montrer les réalités qu’ils ont vécues… Dorés, en relief, flous ou plus nets que la vraie vie, il y en a pour tous les goûts !